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Homélie du Dimanche 11/05/2025 Jésus, le Bon Pasteur

  • Photo du rédacteur: PMK Polska Misja (Parafia) Katolicka Metz
    PMK Polska Misja (Parafia) Katolicka Metz
  • il y a 6 heures
  • 3 min de lecture

EVANGILE de Jésus Christ selon saint Jean 10, 27-30

Mes chers amis,

Dans l’Évangile, Jésus nous dit à de nombreuses reprises qui Il est – et, ce qui est frappant, Il le fait souvent à travers des images issues de la vie quotidienne. Il se présente comme : « Je suis le chemin, la vérité et la vie », « Je suis la vigne », « Je suis le pain de vie »… Et aujourd’hui, Il nous dit : « Je suis le Bon Pasteur ».

Qu’est-ce qu’un pasteur ? Que signifie dire que Jésus est le Bon Pasteur ?

Pour moi, un pasteur, c’est celui qui prend soin de trois besoins fondamentaux de son troupeau : la nourriture, la sécurité et le repos.

1. Le Bon Pasteur nourrit ses brebis

Pas au sens littéral – il ne leur donne pas la nourriture directement – mais il les conduit vers des pâturages où elles peuvent se nourrir elles-mêmes, et vers des sources d’eau pure où elles peuvent étancher leur soif. Il ne force pas – il montre le chemin. Il cherche de nouveaux territoires, de nouvelles sources, et ne permet pas qu’elles restent là où il n’y a plus de vie.

Il en va de même pour nous. Le Christ ne donne pas de recettes toutes faites, mais indique une direction, il conduit vers la vérité, vers le sens, vers la vie. Il ne veut pas que nous nous contentions de ce qui est familier et confortable, car une terre qui était autrefois fertile peut devenir stérile. Et nous devons nous déplacer intérieurement, pour découvrir sans cesse de nouvelles sources de foi.

2. Le Bon Pasteur assure la sécurité

Il veille. Il protège. Mais il ne peut le faire que si la brebis reste proche du troupeau, sans trop s’éloigner. Lorsque quelqu’un s’isole – convaincu que « la communauté est imparfaite », ou que « je sais mieux que les autres » – alors le Pasteur perd de vue cette brebis.

Et ce n’est pas parce qu’Il cesse de s’en soucier, mais parce que la liberté de la brebis est respectée. Si elle veut s’enfoncer seule dans la forêt, Il ne la retient pas de force. Et là, les loups l’attendent déjà – des idées séduisantes, qui nous poussent à abandonner ce qui est difficile mais vrai, pour ce qui semble plus facile mais illusoire.

3. Le Bon Pasteur offre le repos

Lorsque la nuit tombe, Il rassemble ses brebis en lieu sûr. Il leur assure un abri, un refuge, un endroit où elles peuvent reprendre leur souffle après les fatigues du jour. Le Christ ne nous accompagne pas seulement dans l’activité de la vie – Il est aussi notre sabbat, notre repos intérieur, notre paix profonde. Ce n’est qu’auprès de Lui que nous pouvons vraiment retrouver le souffle.

Mais mes amis – ces trois qualités du Bon Pasteur ne décrivent pas seulement Jésus. Elles sont aussi trois critères pour évaluer l’Église et ceux qui nous guident spirituellement.

Posons-nous quelques questions :

·      Ceux qui nous accompagnent cherchent-ils vraiment de nouveaux pâturages, de nouvelles sources de vie spirituelle ?

·      Nous inspirent-ils en montrant une direction, ou bien ne nous proposent-ils que leurs propres certitudes ?

·      Nous permettent-ils de mûrir, réfléchir, douter, chercher, ou veulent-ils que nous restions attachés à un sol déjà appauvri, simplement parce que « cela a toujours été ainsi » ?

·      Nous sentons-nous en sécurité – non pas contrôlés, manipulés ou contraints, mais entourés de soin et de compréhension ?

·      Trouvons-nous dans l’Église un repos, une paix, ou seulement de nouveaux fardeaux ?

Nous aurons toujours besoin de nourriture et d’eau – cela ne change pas. Mais les lieux où les trouver changent. Si nous voulons survivre en tant qu’hommes et femmes de foi, nous devons suivre le Pasteur qui avance, et non celui qui reste figé.

PèreJan CETNAR, PMK Sainte-Ségolène, Metz

 
 
 

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